Soirée au resto pour l'anniversaire de maman. Je rentre bien tard et le sac reste à faire. J'aurais pu m'y prendre plus tôt, mais comme ça au moins je prends les bonnes habitudes : pendant une semaine, les nuits seront courtes…

Tout est bouclé à 3h du matin. 10,5 kg, je ne vais pas faire hurler les balances de Finnair.

Réveil dur dur à 7h30. C'est quelque chose qui ne m'arrive pas souvent. Le RDV est à l'aéroport Charles de Gaulle à 9h30.

Arrivé à la porte 10 du terminal 2D, je repère un groupe avec des grosses cantines en ferraille. Vincent et Seb sont dans le groupe, c'est ça. Aurélia arrive peu après. On nous remet nos billets, des produits d'un sponsor (qui viennent tripler le volume de ma trousse de toilette) et le raid-book contenant tout plein d'infos sur le raid et les équipages.

Un premier regard sur la liste des équipages et c'est la surprise : Aurélia, Vincent et moi sommes les seuls non-étudiants. Et en passant je suis le vétéran. Voilà, ça c'est fait…

Sur la fin du vol on me cède une place au hublot. Je peux admirer le golfe de Botnie en partie gelé, et enregistrer l'atterrissage au GPS. Ce dernier se fait comme sur du velours, à Ivalo (aéroport le plus au nord d'Europe). Depuis le bus, direction Saariselka, nous découvrons les étendues de neige parsemées de pins gelés. C'est le décor qui nous accompagnera tout le long du raid.

Prise de quartier à l'hôtel Kieppi, puis récupération des équipements grands froids : bottes, combinaisons, gants.

Après le dîner sous forme de buffet (Saumon, salade, hareng marinés…), les membres de Scandimania et de chaque équipage se présentent. La soirée se termine pour beaucoup au premier bar en face de l'hôtel. L'ambiance est détendue, mais après quelques verres de bière (micro-brassée sur place) les objectifs sont clairement affichés : Tout le monde veut attaquer ! (réflexion à la relecture post-raid de mes notes : en fait, heu… ;)

Vincent et Sébastien apprécieraient de finir dans les 6 premiers. Avec Aurélia, on se dit que la tête du classement mixte est un objectif atteignable.

On rentre se coucher pas trop tard pour être en forme sur les skis le lendemain. L'idée était de compenser notre vieil âge par quelques heures de sommeil en plus et quelques bières en moins… Mais apparemment tous les jeunots sont rentrés se coucher bien sagement eux aussi.